PERIOTEAM
ORLEANS
FRANCE
Cette phase est loin d'être systématique. Statistiquement, elle est nécessaire dans 20% des traitements. Elle comprend de petites interventions de micro-chirurgie réalisées sous anesthésie locale et des séances de contrôle et de maintenance post-opératoires.
Il y a deux situations à la base :
- soit on a peu de chances de regagner sur le terrain perdu, c'est-à-dire régénérer de l'os et de la gencive qui ont été perdus lors de l'évolution de la parodontite, et alors nous cherchons à retrouver une jonction "physiologique" (efficace) de la gencive là où elle peut encore le faire biologiquement. Cela suffira pour empécher les bactéries de se glisser encore sous la gencive dans les "poches parodontales", et d'échapper au brossage. En régularisant le profil de la gencive, l'hygiène est facilitée, en particulier le passage des brossettes inter-dentaires. C'est l'approche généralement choisie pour les secteurs peu visibles.
- soit il y a possibilité de regagner du terrain perdu, de faire repousser l'os qui soutient les dents et la gencive qui le protège. Cette possibilité dépend de l'apport vasculaire autour de la zone à régénérer pour "nourrir" les greffes. Alors, il est possible d'appliquer des techniques visant à "reconstruire" les tissus osseux, ligamentaires et gingivaux. La technique la plus utilisée actuellement se sert de "facteurs de croissance" pour activer et accélerer la cicatrisation. Ces produits existent à l'état naturel lors de la formation, de l'éruption des dents et de la formation du ligament alvéolo-dentaire. Il est obtenu actuellement à partir de dents en formation chez le porc, et purifié.
Il y a d'autres techniques mais plus complexes et onéreuses, sans pour autant avoir de meilleurs résultats.
PHASE CHIRURGICALE du TRAITEMENT des PARODONTITES