PERIOTEAM
ORLEANS
FRANCE
TRAITEMENTS du SADAM
Diagnostic : Sont relevés :
- les spasmes (crampes ou douleurs à la pression ou à l'extension) des différents muscles de la tête et du cou;
- l'état des articulations temporo-mandibulaires : présence de luxation (déplacement) des ménisques, luxation condylienne, signes d'arthrose, d'arthrite, de fracture;
- l'usure et la mobilité des dents;
- le niveau de bruxisme;
- la position d'engrènement habituelle des dents inférieures avec les supérieures et son écart par rapport à la position déterminée par le bon positionnement des articulations;
- l'amplitude et la régularité des mouvements de la mandibule dans tous les axes;
- le niveau de stress et de fatigue;
- l'état de santé générale et les traitements en cours.
Dans les cas les plus simples, par exemple des douleurs musculaires occasionnelles aux tempes, un réglage de l'engrènement des dents (équilibration) par micro-meulage sélectif dans le but de remettre cet engrènement en harmonie avec la position normale de travail des articulations, peut suffire à supprimer les douleurs.
Lorsqu'il y a en plus une subluxation méniscale avec claquement de l'articulation temporo-mandibulaire, une kinésithérapie est enseignée au patient pour remetre en place lui-même son ménisque, en plus de l'équilibration.
Lorsqu'il y a des spasmes musculaires marqués et/ou du bruxisme, une gouttière occlusale à port nocturne est réalisée. Ce dispositif neutralise les capteurs de pression situés autour des racines des dents et qui participent aux reflexes entrainant le bruxisme. Il permet à la mandibule de trouver sa meilleure position de repos en neutralisant les interférences. Les muscles peuvent ainsi se reposer et les dents sont protégées de l'usure et des surcharges. Les facteurs principaux des douleurs sont ainsi neutralisés.
Certains spasmes musculaires peuvent être très tenaces et dans les cas de douleurs sévères, des anesthésies locales visant les muscles et nerfs critiques (zone des ptérygoïdiens latéraux) permettent de soulager immédiatement les douleurs les plus fortes et de rompre un cercle vicieux douleurs-stress-contractures autrement difficile à gérer.
L'effet des situations d'angoisse et de dépression peut amener sur des périodes courtes à prescrire des tranquilisants si elles sont en rapport avec les douleurs du système manducateur. Si elles sont liées à un contexte plus général, des consultations spécialisées sont nécessaires.
Les douleurs peuvent se réduire en quelques semaines, mais revenir par crises, les claquements (luxations méniscales réductibles) peuvent mettre plusieurs mois à disparaitre. Ces pathologies viennent d'un "mauvais" fonctionnement des "machoires" qui existe depuis des années, voire des dizaines d'années, et que le "rattrapage" des effets nocifs peut demander des mois. On peut comparer avec le genou ou les vertèbres lombaires qui pour des lésions équivalentes, nécessitent des interventions chirurgicales, des plâtres ou immobilisations, puis des rééducations prolongées.